La palette du peuplier blanc

La palette du peuplier blanc

CRITIQUE

Jouet désagrégé

De l'irréalité

Système obnubilé

De la prison vitrée.

Garniture de béton

D'une vie sans raison

Ta maison est le lieu

Qui t'a rendu peureux.

Peureux d'un monde dur

De pierres et de dorures

Poussière ou pourriture.

Tu es tombé tout fier

Dans la grande charnière

Qui s'est creusé sous toi

Et t'a pressé de lois,

Moulé dans le ciment,

Fermé dans le carcan...

Tu deviens doucement

Papier que l'on découpe,

Numéro qu'on ajoute,

Robot irréfléchi,

Jouet décapité... 



07/08/2008
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